Joseph : La préfiguration de l’histoire de Jésus Christ

Cet article est la suite de Jacob ou l’histoire de l’Église de Jésus Christ. Plusieurs épisodes de la vie de Joseph préfigurent la vie de Jésus et son enseignement. Le récit biblique est un témoignage supplémentaire et édifiant adressé aux peuples hébreux pour reconnaitre en Jésus Christ le seul et unique Messie.

I) Les 2 songes de Joseph

L’histoire de Jacob commence dans le livre de la Genèse au chapitre 37. Dès les premières lignes, nous pouvons ressentir l’opposition et la détestation des 10 frères envers Joseph (le onzième étant Benjamin, le plus jeune, fils de Rachel et mère de Joseph). Cette haine est comparable à celle que le Christ a rencontré lors des nombreuses confrontations face aux pharisiens. Il est bon de rappeler avant de continuer le développement que les 12 fils de Jacob (appelé aussi Israël) donneront les 12 tribus d’Israël (représentant l’entièreté du peuple hébreux choisi pour accueillir et reconnaitre le Messie).

Israël (Jacob) aimait Joseph plus que tous ses autres enfants, … et il lui fit faire une tunique ornée (verset 3). La tunique ornée est un cadeau exceptionnel. Il est comme l’habit d’un prince qui recevra en son temps la couronne. Ce présent du Père à son Fils a attisé la haine de ces frères.  Ils sont devenus haineux envers lui. Il savait que Joseph deviendrait l’héritier. Ce lien entre Jacob et Joseph est comparable à celui qu’entretenait Jésus et Dieu le Père. Je pense au Baptême du Christ où Dieu fait entendre que « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis mes complaisances » mais aussi à l’épisode de la Transfiguration durant lequel Dieu annonce à Jean, Jacques et Pierre : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi, écoutez-le ».

Les deux songes de Joseph (les bottes de paille et les 11 étoiles) cités dans ce même chapitre ne vont pas calmer la fureur des frères. Ils sont similaires et indiquent clairement que chacun se prosternera devant Joseph. Ils le prenaient pour un prétentieux, comment cet homme de 17 ans (seul Benjamin était plus jeune que lui) pouvait raconter de telles histoires. Ils n’acceptaient rien de lui. Ils avaient la nuque raide. Il ne tenait pas compte des choix du père.

Au chapitre 38, alors que ces frères étaient partis paître les troupeaux, Jacob envoya Joseph les rejoindre à Sichem. Les dix étaient partis à Dotân afin de ne pas être rejoint. Mais, Joseph rencontra un homme seul (envoyé de Dieu) qui lui indiqua la bonne direction.

Ils l’aperçurent de loin et, avant qu’il n’arrivât près d’eux, ils complotèrent de le faire mourir. Ils se dirent entre eux : »Voila l’homme aux songes qui arrive ! Maintenant, venez, tuons-le et jetons-le dans n’importe quelle citerne ; nous dirons qu’une bête féroce l’a dévoré. Nous allons voir ce qu’il adviendra de ces songes! » (Genèse, Chapitre 38, verset 18-20)

Ces paroles font penser à la paraboles des vignerons de l’Évangile de Saint Luc au chapitre 20 :

9 Alors il se mit à dire au peuple cette parabole :  » Un homme planta une vigne, et la loua à des vignerons ; puis il s’en alla pour un temps assez long en pays étranger.
10 La saison étant venue, il envoya un serviteur aux vignerons, afin qu’ils lui donnassent du produit de la vigne. Mais eux, l’ayant battu, le renvoyèrent les mains vides.
11 Il envoya encore un autre serviteur ; mais, l’ayant aussi battu et traité indignement, ils le renvoyèrent les mains vides.
12 Il en envoya un troisième ; mais, lui aussi, les vignerons le blessèrent et le jetèrent dehors.
13 Alors le maître de la vigne se dit : Que ferai-je ? J’enverrai mon fils bien-aimé ; peut-être qu’en le voyant ils auront pour lui du respect.
14 Mais lorsque les vignerons le virent, ils se dirent entre eux : Celui-ci est l’héritier, tuons-le, afin que l’héritage soit à nous.
15 Et l’ayant jeté hors de la vigne, ils le tuèrent. Que leur fera donc le maître de la vigne ?

Jésus est miséricordieux. Il raconte cette parabole aux pharisiens afin qu’ils comprennent leurs erreurs et qu’ils se repentent. Mais, les pharisiens sont trop orgueilleux et sûr d’eux mêmes. Ils ne comprennent pas le plan de Dieu pour l’humanité. Le comportement de ces hommes est le même que celui des frères de Joseph (hormis Benjamin et Ruben qui par la suite sauve la vie de Joseph). Les deux groupes sont similaires, ils représentent une grande partie du peuple d’Israël à 2 époques différentes. Ils veulent préserver leur héritage et faire disparaître, même en désobéissant à Dieu, toute personne entravant leur plan. La désobéissance dans le premier récit est le non-respect des décisions du père,  Jacob (héritier et lieu de paissement) et dans le second cas, l’exécution des prophètes et du Fils de l’Homme porteurs du message divin. Ces deux récits montrent clairement le paradoxe du peuple hébreux pré-messianique: ils attendaient le Messie mais ils étaient incapable de l’accepter. On peut citer la phrase prophétique du grand prêtre pharisien Caïphe : « Vous ne réfléchissez pas qu’il est de votre intérêt qu’un seul homme meure pour le peuple, et que toute la nation ne périsse pas. » (Évangile de Saint Jean, chapitre 11, verset 50)

Caïphe parlait de conserver l’héritage terrestre. Il savait que Jésus accomplissait des actions extraordinaires. Il connaissait les écritures. Il ne voulait pas perdre son pouvoir sur le peuple juif. Il voulait conserver son statut en pleine occupation romaine. Si le Christ était reconnu comme le fils de Dieu par tout le peuple juif, le rôle des pharisiens s’écroulerait. Il agit en connaissance de cause et établit un pacte avec l’ennemi, c’est-à-dire Satan. Il agit bien comme les vignerons ou les frères de Joseph.

Il faut aussi relever le caractère messianique de cette déclaration de l’ennemi, car Jésus par le sang verset sur la croix est venu racheter et sauver son peuple. Sans le Christ, sans son enseignement, sans son œuvre, il serait difficile à l’homme en proie au prince démoniaque de ce monde de trouver la seule et unique lumière.

II) Joseph en Égypte

A la suite de l’évangile de Saint Luc cité précédemment le Christ répond à la question du verset 15 : Il viendra et fera périr ces vignerons, et il donnera la vigne à d’autres.  Ce qu’ayant entendu, ils dirent:  « A Dieu ne plaise! »

C’est exactement ce que connu Joseph lors de son exil en Égypte. Ses frères avaient vendu Joseph à une caravane d’ismaélites pour 20 pièces d’argent (L’article reprendra plus tard la façon dont les frères ont comploté pour se débarrasser de Joseph). Les ismaélites ont vendu Joseph à Potiphar, eunuque de pharaon et commandant des gardes. Et voici ce que les écritures nous enseignent au chapitre 39, verset 3-5 :

3 Son maître vit que Yahweh était avec lui et que Yahweh faisait réussir entre ses mains tout ce qu’il faisait.
4 Joseph trouva donc grâce à ses yeux et il fut employé à son service ; son maître l’établit sur sa maison et remit en ses mains tout ce qu’il avait.
5 Dès qu’il l’eut établi sur sa maison et sur tout ce qu’il avait, Yahweh bénit la maison de l’égyptien à cause de Joseph, et la bénédiction de Yahweh fut sur tout ce qu’il avait, soit à la maison, soit aux champs.

Au chapitre 41, les écritures nous apprennent que la famine ravage tous les pays. Seul l’Égypte regorge encore de grain car Joseph, après avoir interprété les songes de pharaon prédisant 7 années d’abondance suivies de 7 années de disette a eu toute autorité pour organiser les réserves. Les pays alentour n’ont d’autres choix que de s’en remettre à l’Égypte pour obtenir le blé nécessaire à la survie. Jacob envoie les 10 frères de Joseph pour obtenir du grain.

Le Christ annonce dans l’Évangile de Saint Luc que Dieu fera périr les vignerons et il donnera la vigne à d’autre. Dans le livre de la Genèse, on se trouve dans la même situation. Les frères ont rejeté Joseph comme les pharisiens ont rejeté le Christ. Ainsi, ils n’ont pas été épargné par la famine. Et parce que Dieu se rappelait de son serviteur Jacob, la bande des 10 frères a été envoyée vers l’Égypte pour chercher du grain. L’Égypte représente dans ce récit « il donnera la vigne à d’autres ».

Dieu bénissait toutes les maisons qui accueillait Joseph. La maison de Potiphar était béni à cause de Joseph (Genèse 39, verset 5). Dieu a ainsi envoyé sa bénédiction à cette période sur tout le pays d’Égypte dès lors que Pharaon, reconnaissant la sagesse de Joseph, le nommait Maître du Palais. Joseph devenait le second homme, après pharaon, du pays d’Égypte.

III) Les songes de Pharaon, A Dieu ne plaise !

Pharaon fit deux songes. Aucun magicien et sage ne purent interpréter les songes. Dans le premier songe, Pharaon vit 7 vaches grâces près du Nil. Puis 7 autres vaches maigres et laides montèrent du Nil, s’approchèrent et dévorent les 7 premières vaches. Pharaon se réveilla et se rendormit. Il vit alors 7 épis montaient sur une même tige, gros et beaux. 7 épis grêles et brulés poussèrent après eux et dévorèrent les premiers.

Ces deux songes inquiétaient le Pharaon. Le grand échanson (Personne chargée de servir à boire a une haute personnalité) confessa avoir connu un hébreux en prison capable de tel exploit (repris dans la suite de l’article).

En effet, Joseph a pu interpréter les songes. Au delà de leurs sens matériels révélés dans le point précédent, il faut aussi comprendre qu’ils proviennent de Dieu. Le premier élément démontrant ce point est donné par Joseph indique que les 2 songes n’en sont qu’un, qu’ils sont un même rêve répété à 2 reprises, et si « le songe de Pharaon s’est renouvelé deux fois, c’est que la chose est bien décidé de Dieu et que Dieu a hâte de l’accomplir » (Genèse 41, verset 32). Cet élément nous renvoie également aux deux premiers songes qu’y ont suscité la haine de ses frères. Les deux songes révèlent la même chose, les frères viendront se prosterner devant Joseph. Par analogie au(x) songe(s) du représentant égyptien, cette décision est voulu par Dieu car renouvelé deux fois.

Notre Seigneur Jésus Christ procède de la même dans le Nouveau Testament à plusieurs reprises comme par exemple lorsqu’il dit à quoi peut-on comparer le Royaume de Dieu (La femme et les 3 mesures de levure puis la graine de moutarde) ou lorsqu’il annonce au Pharisien comment sera l’humanité à la fin des temps.

Les périodes choisies, deux fois 7 ans, sont propres à Dieu. Le chiffre 7 symbolise la perfection et la plénitude. Le Christ reviendra au septième sceau ouvert, à la septième coupe versée et à la septième trompette, Jésus demande aussi à Pierre de pardonner 7 fois 77 pour dire de pardonner indéfiniment, le 7ème jour est le jour de repos et de louange pour Dieu, …

Joseph fait parti du plan de Dieu. Il a été mis à l’épreuve à deux reprises. En effet, Joseph a été abandonné deux fois (par ses Frères et jeté en prison sur décision de son maître Potiphar). Mais, à chaque fois, il a été réhabilité en augmentant la stature jusqu’à devenir le second homme le plus puissant de l’Égypte. Ces deux épisodes possèdent aussi des préfigurations Christiques.

IV) Les épreuves de Joseph

1) Joseph jeté dans la citerne dans le désert

Dans le premier point de l’article, les frères de Joseph complotèrent de le faire mourir et de le jeter dans une citerne. Ruben demanda de ne pas attenter à ses jours et de le jeter vivant (pour venir le sauver et l’envoyer chez son père). Joseph a été jeté dans une citerne vide dépouillé de sa tunique. Les frères s’assirent et mangèrent. Ils aperçurent une caravane d’ismaélites. Juda proposa de sortir leur frère de la citerne et de le vendre pour 20 pièces d’argent aux marchands.

  • Juda Iscariote, faisant parti des 12 apôtres a vendu Notre Seigneur Jésus pour 30 pièces d’argent.
  • Joseph a été vendu par son frère Juda, faisant parti des 12 fils de Jacob pour 20 pièces d’argent.
  • Jésus a été dépouillé de son vêtement avant d’être porté sur la Croix.
  • Joseph a été dépouillé de son habit avant d’être envoyé dans la citerne.
  • Jésus a été déposé au tombeau et il en est ressorti vivant.
  • Joseph a été déposé dans la citerne où il devait périr et demeuré, puis il en est ressorti vivant.
  • Jésus n’avait jamais fait le mal et les pharisiens complotèrent pour le faire mourir.
  • Joseph désirait le bien de sa famille et ses frères complotèrent pour le faire mourir.

2) Joseph jeté en prison en Égypte

Joseph a été acheté par Potiphar. Tout ce que faisait Joseph réussissait car Dieu l’assistait dans tous ce qu’il entreprenait. Il trouva grâce aux yeux de son maître et l’établi sur toute sa maison. La femme de Potiphar désirait coucher avec Joseph et elle agissait avec insistance. Un jour alors qu’ils étaient ensemble, elle le prit par son vêtement et lui ordonna de coucher avec elle. Joseph, par crainte de Dieu, s’enfuit en abandonnant son habit. La femme se mit à crier et à accuser Joseph. Son maître, Potiphar, l’envoya dans les prisons de Pharaon.

Lors du séjour en prison, Joseph a été amené à interpréter les songes du panetier et de l’échanson du Pharaon envoyaient en prison. Voici le récit de Genèse 40, versets 9-19 :
9 Le chef des échansons raconta son songe à Joseph, en disant : « Dans mon songe, voici, il y avait un cep devant moi,
10 et ce cep avait trois branches ; il poussa des bourgeons, la fleur sortit et ses grappes donnèrent des raisins mûrs.
11 La coupe de Pharaon était dans ma main ; je pris des raisins, j’en pressai le jus dans la coupe de Pharaon et je mis la coupe dans la main de Pharaon. »
12 Joseph lui dit : « En voici l’interprétation : les trois branches sont trois jours.
13 Encore trois jours, et Pharaon relèvera ta tête et te rétablira dans ta charge, et tu mettras la coupe de Pharaon dans sa main, selon ton premier office, lorsque tu étais son échanson.
14 Si tu te souviens de moi quand le bonheur te sera rendu, et si tu daignes user de bonté à mon égard, rappelle-moi au souvenir de Pharaon, et fais-moi sortir de cette maison.
15 Car c’est par un rapt que j’ai été enlevé du pays des Hébreux, et ici même je n’ai rien fait pour qu’on m’ait mis dans cette prison. »
16 Le chef des panetiers, voyant que Joseph avait donné une interprétation favorable, lui dit : « Moi aussi, dans mon songe, voici que j’avais sur la tête trois corbeilles de pain blanc.
17 Dans la corbeille de dessus se trouvaient toutes sortes de pâtisseries pour Pharaon, et les oiseaux les mangeaient dans la corbeille qui était sur ma tête. »
18 Joseph répondit : « En voici l’interprétation : les trois corbeilles sont trois jours.
19 Encore trois jours, et Pharaon enlèvera ta tête de dessus toi et te pendra à un bois, et les oiseaux dévoreront ta chair de dessus toi. »

L’échanson a été réhabilité auprès du Pharaon et le panetier a été pendu. L’interprétation donnée par Dieu par l’intermédiaire de Joseph est tout bonnement  extraordinaire. Mais, on peut aussi dégager dans cet épisode des éléments de la crucifixion du Christ.

  • Les fonctions des deux individus, l’un panetier, c’est-à-dire chargé de distribuer le pain et l’autre échanson, chargé de verser le vin dans la coupe du Pharaon ont un rapport avec le sacrifice de Notre Seigneur Jésus Christ. Le corps du Christ est le pain de vie et le sang du Christ est le vin du Royaume Éternel.
  • Notre seigneur est amené au bois de la croix accompagné des deux larrons. L’un des deux sera sauvé et l’autre condamné à la damnation. Joseph est enfermé avec deux  prisonniers, l’un sera sauvé l’autre tué.
  • Joseph demande a celui qui sera sauver (en gras dans le récit précédent) de se rappeler de lui quand il sera dans le palais du Pharaon. Cette demande fait écho à la supplication au Christ du bon larron attendant la mort.
  • Jésus a été déposé au tombeau et ressuscité le 3ème jour correspondant au même délai d’attente de la libération pour l’un et de l’exécution pour l’autre. Les périodes ont été annoncés par avance par le Christ dans le nouveau testament et par Joseph dans le livre de la Genèse.

V) Les retrouvailles de Joseph et de Jacob

Au chapitre 46 de Genèse, on peut lire le récit des retrouvailles :

28 Jacob avait envoyé Juda devant lui vers Joseph pour préparer son arrivée en Gessen. Lorsque Jacob et les siens furent entrés en Gessen,
29 Joseph fit atteler son char et y monta, pour aller en Gessen, à la rencontre d’Israël, son père. Il se montra à lui et, s’étant jeté à son cou, il pleura longtemps sur son cou.
30 Israël dit à Joseph :  » Je puis mourir maintenant, puisque j’ai vu ton visage et que tu vis encore ! « 

Ce récit rappelle la présentation de Jésus Christ au temple (Luc, chapitre 2):

25 Or, il y avait à Jérusalem un homme nommé Siméon ; c’était un homme juste et craignant Dieu, qui attendait la consolation d’Israël, et l’Esprit-Saint était sur lui.
26 L’Esprit-Saint lui avait révélé qu’il ne mourrait point avant d’avoir vu le Christ du Seigneur.
27 Il vint donc dans le temple, poussé par l’Esprit. Et comme les parents apportaient le petit Enfant Jésus, pour observer les coutumes légales à son égard,
28 lui aussi, il le reçut entre ses bras, et bénit Dieu en disant :
29 « Maintenant, ô Maître, vous laissez partir votre serviteur en paix, selon votre parole ;
30 Puisque mes yeux ont vu votre salut,
31 Que vous avez préparé à la face de tous les peuples :
32 Lumière qui doit dissiper les ténèbres des Nations et gloire d’Israël, votre peuple. »

  • Les vies de Jacob et Siméon sont comparables. Siméon était un homme juste et craignant Dieu, qui attendait la consolation d’Israël, et l’Esprit-Saint était sur lui. Ces affirmations sont applicables à Jacob. De plus, Jacob appelé aussi Israël a été consolé de savoir son fils vivant.
  • Chacun a reçu ce don de Dieu lorsqu’il était avancé en âge.
  • Dans les 2 récits, nous avons une référence à l’universalité (douze tribus / salut préparé à la face de tous les peuples).

Conclusion

Les vies de Jacob et de Joseph sont une préparation à la reconnaissance du messie. Que dire du comportement des pharisiens, qui instruits des écritures, n’ont pas su reconnaître en Jésus Christ le caractère messianique annoncé par ces 2 grands personnages. Les éléments donnés ci-dessus découlent  d’une étude succincte des 2 vies, mais bien d’autres éléments auraient pu être dégagés (Je pense par exemple aux retrouvailles de Joseph et de ses 10 frères). Ces éléments étaient connus des hauts dignitaires pharisiens. Il ne peut en être autrement. Ils ont épousé l’attitude bornée des frères aînés de Joseph. Ils ont préféré les réalités d’en bas que celle du royaume de Dieu.

Mais, Joseph a été miséricordieux avec ses frères, il leur a pardonné car il a compris qu’il s’agissait de la volonté de notre Dieu. Tous les événements ont conduit à établir les tribus d’Israël en Egypte. Les deux songes de Joseph s’étaient réalisés, les frères se sont inclinés devant lui et ont changé de comportement.

Jésus a montré sa miséricorde sur la croix :  « Père pardonne leur car ils ne savent pas ce qu’ils font ». Le Christ a aussi indiqué lors de la prière au Gethsémani que sa Passion était la volonté du Père (« Mon Père, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! »). Pour être sauver, il faut alors adopter l’attitude finale des frères de Jacob incarnée par le bon Larron. A tout ceux qui ne croyaient pas au Christ, il faut :

  • Prendre pleinement conscience de ses péchés et les regretter,
  • désirer d’entrer dans le Royaume de Dieu,
  • reconnaître la divinité de Notre Seigneur Jésus Christ.